Il faut un début à tout (recopié)
Après une phase un peu floue en compagnie d'une connaissance féminine
(d'ailleurs ce flou a vocation à se continuer de par la nature même de
nos 2 personnalités et des circonstances), une phase active voit le
jour.
Je fais l'effort de m'entourer autant que faire se peut, et ce
par différentes méthodes, du plus grand monde possible et pour autant
en petit nombre, dans l'idéal en tête à tête.
N'y voyez là aucune
volonté de réconfort, car en ces personnes je ne peux trouver aucune
véritable compréhension. Non, la question n'est pas là, d'ailleurs le
seul intérêt personnel abouti de ces entrevues est de tester certaines
phrases, certaines tournures, certains excès de langage, cherchant le
choc.
Pourtant, je me retrouve chaque jour à cotoyer ces personnes
qu'auparavant je fuyais. La raison est simple, je suis certain de mon
influence sur celles-ci, pouvant ainsi commencer à infléchir un noyau
social concret. Le point commun à tous ces gens est de ne pas se
connaitre, ce qui rend la tâche bien plus aisée j'en conviens.
Pour
changer le monde, il faut bien commencer par en changer ses
habitants... tout est une question d'échelle. J'ai l'alibi excusable de
la souffrance et de la stagnation impliquées par cette période morne.
C'est
promis en d'autres circonstances je trouverais d'autres méthodes plus
franches et claires, mais en l'espèce ma conscience se porte à
merveille, et mes efforts ne me coutent pas si cher qu'envisagés.